L’origine du Prieuré de Notre Dame de Longages
Les titres, parchemins et documents ayant été égarés pendant les guerres civiles, ou par les gens de guerre ou par les huguenots, il n’est pas possible de préciser l’année de la fondation du prieuré de Longages.
Mais divers éléments placent sa création entre 1117 et 1141.
La plus ancienne donation, si nous en croyons les dames religieuses pour “l’avoir recueilli de personnes ayant eu les documents entre leurs mains,, serait celle que Arnaud de Marquefave aurait faite à Entioche prieure et à Pierre Arnaud prieur. Elle concerne tous ses biens : prés, casals… et autres biens avec faculté de pacage : pas de précision de date.
A sa fondation, Martin de Maignouac, ses proches, ainsi que Bernard Olivier de Longages et son frère Raymond, firent donation de tous les droits et honneurs et de toutes les terres cultivées ou incultes : prés, bois, pâturages, eaux, vignes, dimes et généralement de tous les droits qu’ils avaient tant du lieu de Longages que de Geneste.
Le Prieuré
Lors de la sécularisation conclue par François 1er avec le pape, les palais abbatiaux apparaissent sur les couvents, lieux d’accueil des hôtes et des résidences momentanées des abbés et prieurs. Ce fut le cas à Longages où le Prieuré s’éleva en 1530 avec ses deux tours rondes au Nord dont l’une servait de prison, la Prieure, seigneuresse du lieux ayant droit de justice sur le domaine. D’après la légende des souterrains relieraient le Prieuré au Château Longages/Comminges, au Couvent et peut-être au château de Gestes.
Cette splendide résidence aurait été construite près d’un oratoire qui se situerait à l’emplacement actuel d’une maison particulière construite côté ouest dans laquelle le propriétaire a trouvé des ornements significatifs, lors de travaux de restauration.
A la Révolution, l’une des tours rondes servait encore de prison et y reçu le curé de Mauzac, Gabriel Latour, arrêté le 23 messidor de l’an II. Mis en vente il fut acheté par Labouisse.
Les deux tours flanquées contre la bâtisse, d’esprit Renaissance furent rajoutées vers 1830. Le Prieuré a eu comme propriétaire le baron de Saint Legier, qui fut champion de France du tir à la palombe ; Il est actuellement la propriété de Monsieur et Madame Reynier.
