Église Saint-André

L’accroissement de la population nécessite la construction d’un plus vaste lieu de culte. Ainsi la création d’une nouvelle église fut décidée. L’église Saint-André fut visitée par l’évêque en 1634. Il relève son bon état général mais critique son emplacement. « Elle est située en un lieu si bas qu’on ne peut y accéder en temps d’orage ». Il donne l’ordre de bâtir un oratoire, « sur le haut, près de la maison prieurale, là ou il y aurait eu jadis une chapelle de dévotion dédiée à Notre-Dame ». Les prescriptions de l’évêque ne furent pas réalisées, du moins il n’en est pas question lors de la visite de 1725 qui se déroula sans doute par temps sec. En 1793, à la suite des événements révolutionnaires, l’église Saint-André est transformée en entrepôt à grains, les habitants décident alors de l’acheter pour lui rendre son sens premier et en 1813 elle redevient une église paroissiale. L’église paroissiale fut entièrement reconstruite au cours siècle denier. Les murs furent exhaussés, une voute construite et un nouveau clocher bâti au-dessus du nouvel accès, côté est. On a fort heureusement conservé de l’ancien édifice un beau portail maintenant incrusté dans le mur de chevet. C’était là sa place primitive, dans le mur du vieux clocher. L’orientation de la nouvelle église a été inversée. L’ancien cimetière était situé prés du couvent. Il fut transféré en 1866, pour une raison pratique, le cimetière était beaucoup trop petit pour la population. De plus, il présentait de grands dangers à cause des éboulements qui se produisaient lorsque des fosses étaient creusées. En 1889, le revêtement de l’église de pavages blanc et bleu en pierre de Roquefort est effectué. Enfin en 1955, Mme Nelly Vandel décore le tympan du portail d’une fresque en mosaïque « L’Assomption ».